Ailleurs, sur une autre planète,
On imagine la vie comme autrefois dans les fermes isolées au bout de routes improbables qui ne sont plus entretenues et qui sont redevenues des chemins défoncés..Je n’ai d’ailleurs croisé qu’une seule voiture de tout l’après-midi
.Les éleveurs dans ses montagnes doivent avoir un travail difficile . Pourtant j’ose imaginer qu’ils sont heureux ainsi mais je me trompe peut-être
Les habitations sont peu nombreuses, éparpillées et cachées au creux des vallons. Ce sont de belles fermes rénovées avec le jardin, la basse-cour, les cochons en liberté, les moutons et les brebis dans les pâturages autour sans oublier une belle pile de bois pour se chauffer. Ce mode de vie en autosuffisance que l’on devine est nécessaire car le village est à plus de 10 ou 20 km.
Garder une forme d’indépendance et même de liberté me parait être un exemple fort par rapport à notre société de consommation.
En venant de Sare, voici le village des sorcières: Zugarramurdi. A l’horizon, dans un creux de la ligne de crêtes, le col à franchir « Ibaïneta Lepoa »
Au sommet d’un petit col, au détour d’un virage, surprise! Une vingtaine de vautours fauves pas du tout farouches ...
Arrivée à Etxalar après une longue descente . Les robustes maisons en pierres avec leurs balcons en bois abritent des petits jardins familiaux.
Eglise de Etxalar avec les stèles discoïdales du XVI° siècle
Le magnifique mur à gauche couvert sur la place du village est une invitation au jeu de la pelote.
Le col de Lizarrieta, haut lieu de la chasse à la palombe nous ramène à Sare en franchissant la frontière. C’est un col très roulant sur un bon macadam.
Écrire commentaire